[N°1] Chemins de fer “Tinplate 0” de style suisse des années 1920 à 1950
Améliorations techniques et esthétiques
Firmes concernées: MAERKLIN, BUCO, ERNO, FLEISCHMANN et HAG
Cahier No 1: Locomotives, wagon-fourgon et voitures voyageurs
Introduction:
Chers Amis Ferrovipathes en “Tinplate 0”,
En complément au reportage paru dans la Revue LOKI de septembre 2022, pages 88 à 97, chapitre “Poetische Züge”, j’ai décidé de réaliser cinq cahiers à l’intention des collectionneurs-exploitants de ce type de modélisme; par contre, dans un but évident de simplification et donc d’usage pratique à l’intention de ces collectionneurs, les deux premiers cahiers ne présentent que les améliorations minimales nécessaires, que j’ai effectuées sur le matériel roulant seulement, alors que le troisième cahier présente les voitures voyageurs et wagons de marchandises que j’ai fortement modifiés, voire carrément nouvellement construits. Le quatrième cahier met uniquement en valeur les voitures voyageurs BUCO à quatre essieux, que j’ai profondément modifiées en vue de créer un train express international des années 1950 circulant entre le Nord et le Sud de l’Europe à destination de Milan et Rome, précisément sur territoire suisse entre Bâle CFF et Chiasso. Quant au cinquième cahier, il est entièrement consacré aux schémas du câblage électrique de mes locomotives. Par contre, en ce qui concerne l’aménagement de l’infrastructure d’un réseau (voies, aiguillages, signaux, décor, etc.), il ne relève bel et bien qu’uniquement du choix personnel de chaque ferrovipathe. Ces cinq cahiers permettent ainsi, soit de les lire sur un support informatique ou un lecteur, soit d’en imprimer les pages pour réaliser une brochure contenant les pages des cinq cahiers ou cinq brochures séparées par type de cahier, ceci tels des modes d’emploi, des fascicules technico-esthétiques d’usage aisé. Ainsi, le Cahier No 1 est consacré à mes locomotives MAERKLIN, BUCO et HAG, ainsi qu’au wagon-fourgon No 8690 à deux essieux, à la voiture voyageurs à deux essieux No 8683 avec plateformes ouvertes et à la voiture voyageurs à quatre essieux No 8625, ces trois derniers véhicules provenant tous de BUCO; par contre, le Cahier No 2 ne concerne qu’uniquement mes wagons de marchandises originaux des marques MAERKLIN, BUCO, ERNO, FLEISCHMANN et HAG. Quant au Cahier No 3, il est dédié aux voitures voyageurs et wagons de marchandises que j’ai fortement modifiés, voire carrément nouvellement construits. Le Cahier No 4 met en valeur le trafic international européen. Enfin, en ce qui concerne le Cahier No 5, il est entièrement dédié aux divers schémas du câblage électrique des locomotives MAERKLIN (types “65”, “66” et pour le HO à l’électro-technique traditionnelle), BUCO (systèmes manuel/semi-automatique à interruption de courant et à surtension télécommandée du type “BUCOMATIC”), ainsi que HAG (système à surtension télécommandée du type “BUCOMATIC”, mais avec commande manuelle auxiliaire).
Les locomotives:
Premiers travaux sur ma première locomotive BUCO 314:
C’est en date du 12 novembre 2016, que j’ai acquis à la Bourse de Berne un exemplaire du modèle de la locomotive BUCO 314, dont les deux parois frontales sont munies de leur paire de feux frontaux, ainsi que des prises pour l’éclairage des voitures ou pour la commande multiple lorsque deux de ces machines sont accouplées (disposition nécessaire lorsqu’il s’agit de faire arrêt sur la section isolée placée devant un signal principal d’entrée ou de sortie, ou lors d’un sectionnement d’une voie de garage) . De retour à domicile, j’ai effectué un nettoyage complet des parties électriques et mécaniques, un graissage des divers paliers et engrenages, ainsi qu'un réglage minutieux de l'inverseur de marche BUCOMATIC, travaux qui ont redonné à ce modèle sa pleine et entière fonctionnalité.
Au niveau de la peinture, le toit en aluminium naturel non peint qui, avec le temps, a subi quelques légères et inévitables griffures, a été nouvellement giclé au vaporisateur avec de la peinture gris-argent. Les bas de caisse latéraux, les traverses frontales porte-tampons, les tampons eux-mêmes, les échelles d’accès aux cabines de conduite, les deux bissels et leurs chasse-corps d'extrémité, ainsi que finalement les corps des quatre roues motrices et ceux des quatre roues porteuses, ont reçu une nouvelle peinture gris-clair, conformément à ce qui était appliqué sur les Ae 4/6 “10800” (série 10801 à 10812) et autres véhicules-moteurs électriques de ligne réels des CFF durant les années 1940 à 1960; par contre, sur la partie centrale du châssis, supportant, entre autres, les pièces tournantes (l'induit, les engrenages réducteurs et les essieux moteurs), la couleur noire a été maintenue, de façon à créer un contraste avec les zones en gris-clair et ainsi surtout bien mettre en valeur les quatre roues motrices. Quant à la peinture verte d'origine de la caisse, aucune retouche n'a été apportée, car encore en bon état malgré les années. En outre, lors des opérations de séparation de la dite caisse, nécessaire lors des réparations et les révisions et afin d'éviter toute éventuelle rupture du câblage entre la caisse et l’alimentation des feux frontaux et des prises d’éclairage des voitures voyageurs et pour la commande multiple, j'ai inséré une paire de fiches unipolaires (mâle et femelle) sur le câble en question; afin d'éviter tout risque de court-circuit, les vis de serrage du câble en question, placées dans le corps de chacune des deux fiches, ont été recouvertes d'un papier autocollant isolant. Ainsi, avant démontage, le toit est "déclipsé" de la caisse, alors que les fiches sont découplées.
Travaux de finition sur ma première locomotive BUCO 314:
Dans l’alinéa précédent, figure une description complète de l'acquisition, puis de la remise en état de mon modèle de la locomotive BUCO 314 (machine équipée de l'inverseur de marche « BUCOMATIC », alors que le toit comporte des pantographes fixes simplifiés et que ne figure aucune ligne de toiture) ; donc, afin d'encore sensiblement augmenter et d'ainsi finaliser la beauté de l'esthétique de cette machine, je l'ai transformée en « 314 L », c'est-à-dire désormais munie d'une paire de pantographes fonctionnels d'origine en lieu et place des pantographes fixes simplifiés, ainsi que de la ligne de toiture avec ses isolateurs correspondants, le tout reliant les deux pantographes en question, ceci toutefois toujours en parfaite concordance avec le modèle original produit à l'époque par BUCO. En outre, afin de reproduire la typique passerelle rabattable frontale d'intercommunication, j'ai donc opté pour réaliser celle-ci par impression sur une feuille de papier satiné blanc de 140 gr./m2. Pour ce faire, j'ai d'abord cherché une illustration en couleurs suffisamment grande, représentant une Ae 4/6 CFF parfaitement prise de face, où apparaît donc cette fameuse passerelle rabattable à la couleur gris-clair ; ensuite, j'ai téléchargé cette image, pour finalement la modifier et ne laisser apparaître que la passerelle en question, ceci grâce à un programme installé par mon petit-fils Niels, informaticien de formation. Après transfert de cette image transformée sur « Excel », ceci afin de déterminer (après plusieurs essais) les dimensions exactes de l'imitation de la passerelle, soit 14 mm. de large et 12 mm de hauteur, j'ai ensuite effectué l'impression de cette image en deux exemplaires, puis finalement découpé le pourtour exact de chacune des deux passerelles imprimées (notamment en arrondissant quelque peu les angles, comme cela existait dans la réalité); il ne restait plus qu'à les disposer correctement au bas de chacune des deux faces frontales de ma 314 L. Afin d'éviter tout risque, je n'ai appliqué qu'un mince filet de colle au bas du carton découpé, pour le fixer uniquement au centre, sur la partie supérieure de la poutre porte-tampons. Par contre, au moyen d'un stylo-feutre, j'ai dû renforcer la couleur noire du cadre rectangulaire apparaissant au centre de ces deux imitations de passerelles, ce cadre servant dans la réalité aux cheminots, entre autres chargés de la régulation des véhicules-moteurs, à inscrire à la craie le numéro du prochain train à tracter ou de la prochaine prestation à effectuer (course haut-le-pied, locomotive de renfort en tête, etc.), ceci dès que la machine en question aurait quitté le dépôt ou, dans une gare terminus, tracterait un nouveau train ou effectuerait une nouvelle prestation; le ferrovipathe intransigeant peut donc, à l'aide d'un stylo-traceur ultra fin de couleur blanche indélébile, inscrire le numéro de son choix, en se basant sur ce qui a effectivement existé à l'époque sur les tableaux de service établis, soit ceux des Dépôts d'Erstfeld et de Bellinzone, dépôts officiels d'attache pour cette série de douze machines. Quant à la prochaine amélioration, bien évidemment au sujet de ces dépôts d'attache cités ci-dessus, j'ai choisi de confectionner la paire de plaques ERSTFELD, lesquelles sont, conformément à la réalité, apposées sur chacune des deux parois latérales, en bas de caisse à droite, juste derrière les échelles d'accès aux cabines de conduite.
Voici ma première 314 L dans son aspect presque définitif, dans l’attente de son futur numéro “10805”
Mise en service d’une deuxième locomotive “Tinplate” à l’écartement 0:
En me rendant à Lausanne, en date du 13 mars 2019 à destination du Magasin « TGV Trains Miniatures » pour acquérir des fiches, des câbles et des socles d'éclairage, mes yeux tombèrent sur un modèle « Tinplate » à l'écartement 0 de la locomotive HAG No 1101 de couleur verte, que j'ai examinée en détail. En raison de son aspect encore relativement en bon état, mais surtout de son prix fort attractif, je n'ai pas pu résister et j'ai immédiatement décidé de l'acquérir. Sitôt arrivé à domicile, je l'ai mise sous tension et activée. Au premier abord, bien qu'elle fonctionne, il est aisé de détecter qu'un bon graissage s'avère nécessaire, ce qui fut fait. J'ai également ajouté quelques gouttes de ZIPO (essence pour briquets) sur le cylindre multi-contacts de l'inverseur de marche, afin de garantir une commutation des plus optimales possibles. Une nouvelle mise sous tension me permit d'apprécier son fonctionnement devenu carrément magnifique. Par contre, sur ma 1101 HAG, j'ai constaté que les trois ampoules frontales ne fonctionnaient plus. Une commande en bonne et due forme à Peter Wülser de Wohlhusen et le tour fut joué. D'autre part, ma 1101 (disposition des essieux « 2-B-1 » ou « 2/5 ») est conçue pour tracter un convoi avec le bogie porteur en tête, ceci en raison du fait que la paroi frontale “arrière”, munie d'une paire de prises de courant pour l'éclairage - celle reliée à la phase a été peinte en rouge - des voitures voyageurs, ne comporte que le feu latéral, cependant réglementaire, en bas à droite. Par contre, comme il s'agit d'un modèle relativement rare, j'ai décidé de modifier le moins possible l'aspect général de cette machine, ceci tant au niveau de l'esthétique, des couleurs utilisées (gris pour le toit, vert CFF pour la caisse, rouge pour les deux lignes de toiture, noir pour les chasse-corps et à nouveau rouge pour les roues motrices et porteuses, ainsi que pour la poignée de commande manuelle de l’inverseur de marche) ou encore de celui de l'appareillage électromécanique. Par contre, les diverses mais nécessaires améliorations, que j'ai pratiquées sur cette machine, sont les suivantes : l'application d'une nouvelle peinture grise du toit, celle d'origine étant passablement défraîchie et griffée, et une nouvelle peinture en rouge des deux lignes de toiture, alors que la caisse a reçu quelques menues retouches en vert CFF (obtenu en mélangeant du vert ordinaire avec du noir). De surcroît, afin de réaliser une parfaite harmonie avec ma locomotive BUCO du type 314 L, la 1101 HAG a reçu, en remplacement des pantographes « jouet » d'origine, une nouvelle paire de pantographes fonctionnels BUCO (également fournis par Peter Wülser de Wohlhusen).
Quant aux chasse-corps d'origine, ils m'apparaissaient hélas totalement irréalistes. C'est la raison pour laquelle j'ai confectionné de nouveaux chasse-corps, absolument identiques à ceux équipant ma locomotive BUCO 314 L. Pour atteindre cet objectif, j'ai tout d'abord dévissé la paire de chasse-corps HAG, puis j'ai coupé les extrémités recourbées près des roues porteuses adjacentes, de façon à ce que ne subsiste que le centre de ces deux pièces, qui sont vissées sur les châssis du bissel et du bogie porteurs. Après un usinage adéquat, j'ai remonté ces pièces à leur place originale ; ensuite, par collage, j'ai placé les nouveaux chasse-corps en carton d'un millimètre d'épaisseur contre la partie recourbée en direction des rails et je les ai peints en gris-clair : j'en ai profité pour également peindre dans la même couleur les assiettes des deux paires de tampons frontaux, conférant au tout un authentique aspect frontal de locomotive suisse des années 1940-1950, s'harmonisant ainsi de surcroît à la perfection avec ma machine BUCO 314 L. Pour réaliser ces chasse-corps de remplacement, j'ai tout d'abord photographié un des deux de ceux-ci équipant ma locomotive BUCO, puis j'ai transféré l'image sur l'ordinateur. Lorsque j'ai ouvert le dossier « Excel », j'ai transféré l'image, puis l'ai adaptée aux mêmes dimensions que le chasse-corps original BUCO, soit 45 mm de longueur totale et 13 mm de hauteur au niveau des triangles d'extrémité, placés exactement au-dessus des rails. Après l'impression en quatre exemplaires de l'image sur papier de 100 gr/m2, je les ai collés sur un carton d'un millimètre d'épaisseur et, après séchage garanti, j'ai découpé le tout. L'impression en quatre exemplaires est nécessaire, car deux triangles sont ensuite découpés, collés indépendamment sur un carton d'un millimètre d'épaisseur et finalement apposés sur les premiers triangles, de façon à mettre en relief ceux-ci, ceci conformément à la réalité (la traverse de maintien apparaît donc en retrait par rapport aux triangles). En ce jour du 17 avril 2019, j'ai procédé à la mise en service de ma locomotive HAG 1101 suite à son importante remise en état. Par contre, sur la face arrière de cette machine (côté des prises d'éclairage des voitures et de l'essieu porteur du type bissel), j'ai remplacé l'attelage HAG d'origine par un attelage BUCO, ceci en raison du fait que l'attelage HAG (très massif) butte contre les tampons lors du franchissement des courbes au rayon de 37,5 cm, provoquant ainsi le déraillement du premier wagon. L'attelage BUCO étant, d'une part, nettement plus fin et, d'autre part, beaucoup plus réaliste, le problème a été réglé à ma complète satisfaction. En outre, le bogie porteur de tête comportait une sorte de butée centrale verticale, qui gênait le franchissement de ces courbes de 37,5 cm de rayon; je l'ai promptement éliminée, ce qui a d'emblée également réglé la situation. Maintenant, je dispose d'une locomotive parfaitement fonctionnelle pour être intensivement exploitée sur mon réseau. En outre, dans le but de finalement et totalement harmoniser ma 1101 HAG avec ma locomotive BUCO du type 314 L, j'ai également procédé à l'application de la peinture gris-clair sur les poutres frontales en question, ce qui a considérablement amélioré l'esthétique de la machine, d'autant plus, qu'en son temps, j'avais déjà remplacé les chasse-corps noirs d'origine par des chasse-corps de ma fabrication, également peints en gris-clair et correspondant ainsi à la perfection au modèle CFF appliqué sur la machine originale
Voici l’aspect définitif de la locomotive HAG 1101
Mise en service de la deuxième locomotive BUCO 314 L (troisième locomotive de ma collection):
En ce samedi 8 juin 2019, je me suis rendu à la Bourse aux Jouets de St-Gingolph quand, tout-à-coup, j'aperçois une locomotive BUCO bien mise en valeur ; je m'approche d'elle et constate, avec émotion, qu'il s'agit également d'une 314 L, de surcroît en excellent état, car ayant par contre été fort peu utilisée, les frotteurs des prises de courant inférieures le prouvant amplement malgré son âge minimal de 62 ans (produite entre 1953 et 1957). Grâce à un échange, j'ai pu acquérir cette machine et, enfin, je suis en mesure de réaliser un de mes rêves ferroviaires les plus chers, soit ressusciter une unité multiple de 314 L, du fait que je suis déjà en possession d'une première locomotive 314 L. Sitôt arrivé à domicile, je procède à la mise sous tension de cette machine, et constate qu'un graissage s'avère immédiatement nécessaire. Suite à cette opération, ainsi qu'au nettoyage des divers contacts avec du ZIPO (essence pour briquets) et encore au réglage du fonctionnement du ressort de rappel de l'inverseur de marche, je procède à une deuxième mise sous tension et à une augmentation progressive du courant au moyen du volant du combinateur du transformateur ; le fonctionnement est parfait et l'inversion par surtension télécommandée est pleinement satisfaisante. En outre, afin d'éviter toute éventuelle rupture du câblage entre la caisse et l'appareillage électrique central, ceci lors des opérations de séparation de la dite caisse pour les réparations et les révisions, j'ai inséré une paire de fiches unipolaires (mâle et femelle) sur les câbles destinés à l'alimentation et au courant de retour (masse). Afin d'éviter tout risque de court-circuit, les vis de serrage de chaque câble, placées dans le corps de chacune des fiches, ont été recouvertes d'un papier autocollant isolant. Ainsi, avant démontage, le toit est "déclipsé" de la caisse, alors que les fiches sont découplées. La suite de ces travaux se concrétise par l'apposition, au bas à droite près des échelles d'accès aux cabines de conduite, des plaques de dépôt « BELLINZONA », ceci en raison du fait que ma première 314 L arbore les plaques « ERSTFELD ». Ah, encore un « petit détail » : les phases (à gauche) de chacune des deux paires de prises frontales pour l'éclairage des voitures voyageurs et de la commande multiple ont été peintes en rouge. Au milieu de la nuit, du 10 au 11 juin, je me réveillai et soudain une merveilleuse idée me traversa l'esprit : et pourquoi pas, à titre de reconnaissance ultime, recouvrir les numéros latéraux « 314 » par les vrais numéros de la dernière unité multiple de locomotives Ae 4/6 du Saint-Gothard, soit les 10805 et 10811, événement qui eut lieu en date du 3 mai 1983. Aussitôt pensé, aussitôt décidé. Le mardi 11 juin, je confectionne sur "Excel", puis imprime, sur du papier satiné blanc de 100 gr/m2, ces deux numéros, que j'appose sur les plaques d'origine « 314 » des deux faces latérales de mes deux locomotives, en veillant toutefois à ce qu'un mince filet de colle ne soit appliqué qu'aux extrémités de ces nouvelles plaques, de façon à ne pas endommager le numéro BUCO 314 d'origine. Par contre, les numéros frontaux ne peuvent pas être confectionnés, ceci en raison du fait, qu'à leur place, figurent les prises d'éclairage des voitures voyageurs et de la commande multiple.
Les 10805 et 10811 en commande multiple (présence des fiches grises et du câble noir entre les deux locomotives) sont désormais terminées
Mise en service de la locomotive MAERKLIN RS 66/12920:
Le samedi 6 octobre 2019, grâce à un ami ferrovipathe veveysan, j'ai pu acquérir à un prix fort intéressant un magnifique modèle de la locomotive MAERKLIN RS 66/12920, produite en 1932 (toit de couleur blanche) et de 1933 à 1938 (toit de couleur gris-foncé). Dès réception de ce modèle, j'ai été frappé par son état général. Agée de plus de huitante ans, j'ai constaté qu'elle a été relativement peu utilisée. Que ce soient les frotteurs de prise de courant, l'aspect du câblage ou encore les engrenages réducteurs et les couronnes dentées de ses deux essieux, tout est en parfait état d'origine. A mon avis, cette machine n'a peut-être même jamais été démontée. N'ayant pas roulé depuis de nombreuses années (selon mon ami veveysan), j'ai immédiatement procédé à un graissage complet des pièces tournantes (axes de l'induit du moteur de traction, des engrenages réducteurs, ainsi que des essieux) ; les diverses pièces mobiles de l'inverseur de marche ont également été lubrifiées avec précaution, alors que les contacts basculants et les lamelles d'alimentation ont reçu quelques gouttes de ZIPO (essence pour briquets). La paire de balais, alimentant le collecteur du moteur, a également été contrôlée. Une fois ces opérations préliminaires terminées, j'ai posé la machine sur deux socles et l'ai alimentée en courant-traction via les prises extérieures pour l'éclairage des voitures; le fonctionnement a été absolument parfait. Les seules améliorations apportées ont été de l’ordre d’une nouvelle peinture rouge sur les poutres frontales porte-tampons, sur la phase de la prise extérieure pour l’éclairage des voitures (sur ce modèle elle figure à gauche), ainsi que sur les deux lignes de toiture.
Une pure merveille esthétique MAERKLIN de 1932, la légendaire RS 66/12920, qui est sensée représenter une locomotive CFF “Sécheron” du type Ae 3/6 III de la série 10261 à 10271 (présence de quatre fenêtres latérales, mais absence de la surélévation centrale du toit pour le transformateur), comme cela a par contre été appliqué sur la série précédente des locomotives “Sécheron”, soit celles du type Ae 3/5, série 10201 à 10226
Mise en service de la locomotive MAERKLIN RS 66/12910:
En parcourant les divers stands de la Bourse de Berne du samedi 2 novembre 2019, j'ai découvert un tel modèle, à un prix fort bas, car il se présentait sans sa paire de pantographes, ce qui ne m'a pas posé de problèmes, puisque je détenais une réserve issue de ma locomotive HAG 1101 (qui a reçu des pantographes fonctionnels BUCO) , les pantographes HAG d'origine étant pratiquement semblables à ceux qui équipaient le modèle MAERKLIN « Tinplate » RS 66/12910. Par chance, un stand d'exposant mettait à disposition des personnes intéressées des voies droites d'essai de divers écartements, aux systèmes 2 et 3 rails, voies alimentées aux courants alternatif monophasé et continu et que je m'empressais d'utiliser, afin de déterminer le fonctionnement du modèle acquis. Bien qu'elle fonctionnât à la perfection, un graissage de toutes les pièces tournantes, ainsi qu'un nettoyage des plots de contacts de l'inverseur de marche et du collecteur du moteur de traction, furent effectués sitôt de retour à domicile. Cette “Ae 3/6 I hyper raccourcie” de la série 10617 à 10676 (présence des “visières” pare-soleil sur les deux grandes fenêtres de chacune des deux parois frontales) a par contre été modifiée par un de ses possesseurs précédents au niveau de l'inverseur de marche d'origine « 66 par interruption de courant », appareil alors probablement défectueux et qui fut remplacé par un simple inverseur strictement manuel extérieur et monté à la place des prises pour l'éclairage des voitures ; par contre, cela ne me gêne pas, ceci en raison du fait du très bon état de la caisse pour son âge (entre 65 et 86 ans, car produite entre 1933 et 1954), ainsi que des engrenages réducteurs et couronnes dentées de ses deux essieux. Le toit, probablement jadis fortement défraîchi, a été repeint avec soin ; par contre, j'ai dû colorer la ligne de toiture en rouge. J'ai également procédé à l'installation, sur la face frontale arrière à l'emplacement de la tige horizontale de commande de l'inverseur de marche d'origine, d'une fiche femelle unipolaire de couleur verte avec face rouge, raccordée à la prise centrale de courant et à laquelle pourront être branchées les fiches mâles d'éclairage intérieur des voitures voyageurs. Dans le but d’encore mieux améliorer l’aspect esthétique de ma RS 66/12910, la face frontale “avant” de l’avant-corps a désormais reçu une reproduction du typique volet de révision muni de ses persiennes d’aération, ceci dans le but d’accéder depuis l’extérieur au compresseur et d’autant plus que les faces latérales des avants-corps sont d’origine munies des persiennes d’aération; ce type de volet (en plusieurs exemplaires pour chaque machine) figure également sur les locomotives Ae 4/7 et également Ae 8/14 11801 et 11851, cette dernière dans son aspect original d’avant 1961, locomotive qui a par contre été fortement enlaidie par la présence de cabines de conduite semblables aux Ae 6/6 de la série 11426 à 11520.
Finalement, dans un but d'uniformisation esthétique avec mes locomotives BUCO 314 L et HAG 1101, ainsi qu'en ce qui concerne mon modèle MAERKLIN du type RS 66/12920, j’ai équipé mon modèle MAERKLIN RS 66/12910 de chasse-corps semblables à ceux équipant les modèles cités ci-dessus. Par contre, les chasse-corps simplistes originaux ont bien évidemment été maintenus, car placés derrière ceux exécutés par mes soins. La réalisation de cette paire de chasse-corps CFF correspond au chapitre “Mise en service d'une deuxième locomotive “Tinplate” à l'écartement 0”, précisément au deuxième alinéa. Ainsi, la configuration des tôles verticales, formant le châssis-cadre pour supporter le moteur de traction, les engrenages réducteurs et les deux essieux de ma RS 66/12910, m'a permis de fixer un des deux chasse-corps directement à la base de ce châssis du côté “arrière”, alors que, pour le côté “avant”, j'ai dû préalablement confectionner un bloc en bois de 12 mm. d'épaisseur et de 22 mm. de large, que j'ai ensuite fermement collé contre la base du même châssis; après séchage, j'ai enfin collé le deuxième chasse-corps, également à la base du bloc de bois préalablement coloré en noir avant montage sur la machine. Ces deux chasse-corps en carton noir original se situent à 35 mm. à partir de l'axe de l'essieu moteur voisin et à 5 mm. au-dessus du champignon du rail. Ainsi terminé, mon modeste modèle s'est vraiment embelli et s'allie donc désormais parfaitement avec les autres véhicules-moteurs du réseau.
Vue latérale de la RS 66/12910 ainsi améliorée; à droite au-dessus de l’avant-corps “arrière”, la fiche femelle pour l’éclairage des voitures voyageurs
Ultime amélioration avec la face frontale de l’avant-corps “avant” désormais équipée d’une reproduction d’un volet extérieur d’accès pour l’entretien et muni de ses persiennes d’aération
Mise en service de la locomotive MAERKLIN RS 65/13050 :
Cette Bourse de Berne du samedi 2 novembre 2019, m'aura vraiment apporté un coup de chance d'une intensité exceptionnelle, puisqu'elle m'a en outre permis d'acquérir, à un prix lui aussi miraculeusement bas, un exemplaire de la splendide et bouleversante locomotive électrique MAERKLIN “Tinplate” de couleur brune avec bielles du type RS 65/13050, série produite entre 1928 et 1931 seulement et sensée reproduire, sous une forme extrêmement simplifiée (deux essieux moteurs réunis par une paire de bielles droites) mais toutefois reconnaissable, de la célèbre locomotive Be 4/6 CFF de la Ligne du Saint-Gothard, série 12302 (prototype) et 12303 à 12342 ; de plus, ce jour-là, ce fut le seul modèle de ce type parmi les très nombreux exposants de cette bourse.
Ces locomotives étaient munies soit de roues noires (construites entre 1928 et 1929), soit de couleur rouge-foncé (produites de 1930 à 1931). Par chance, mon modèle est muni de roues noires, ce qui est conforme à cette série de machines, lorsque leur caisse était encore de couleur brune (la locomotive historique Be 4/6 12320 – 100 ans en 2021 - du Dépôt de Winterthour le confirme aisément). Grâce au stand d'exposant, mettant à disposition des personnes intéressées des voies droites d'essai de divers écartements aux systèmes 2 et 3 rails, j'ai pu déterminer le fonctionnement du modèle acquis. Bien que cette locomotive fonctionnât, un graissage de toutes les pièces tournantes s'avérait par contre absolument nécessaire. Sitôt de retour à domicile, je procédai à ce graissage, ainsi qu'au nettoyage des plots de contacts de l'inverseur de marche (strictement manuel) avec un peu de ZIPO (essence pour briquets) ; le résultat absolument satisfaisant ne se fit pas attendre et les roues et bielles (décalées à 90 degrés comme dans la réalité) tournèrent allègrement. Par contre, fort curieusement, bien que les RS 65/13050 fussent des locomotives munies de bielles droites, sur cette série de machines, les roues n'ont par contre jamais été munies de contrepoids en forme de croissant de lune ; je décide donc d'en confectionner en carton d'un demi-millimètre d'épaisseur et de les coller contre les rayons de roue figurant à l'opposé des manivelles reliées par la paire des bielles. C'est une opération très facile à exécuter ; il suffit de tracer sur une ligne quatre cercles de 32 mm de diamètre, puis de tracer, en direction de l'intérieur des cercles en question, une ligne droite à 5 millimètres du bord de ceux-ci, ce qui forme automatiquement l'imitation des contrepoids, puis de les découper... et le tour est joué. Après collage de ces « contrepoids » sur les rayons de roues et leur séchage, j'ai finalement appliqué la peinture noire, ce qui améliore sensiblement l'allure de ce plus que merveilleux modèle. La prise de la phase d'alimentation de l'éclairage des voitures a été peinte en rouge ; sur ce modèle, elle figure à droite. Une autre particularité de ce modèle consiste en la présence de quatre portes d'accès fonctionnelles aux deux cabines d'extrémité; cependant, lors des inévitables trépidations, qui se produisent lorsque cette locomotive est en service, les portes ont tendance à s'ouvrir intempestivement, ce qui n'est pas réaliste ; pour remédier à cette situation, j'ai appliqué un point de colle sur le loquet de chaque porte dûment fermée, bien évidemment à l'intérieur de la caisse, de façon à ce que cela ne soit pas visible de l'extérieur.
La RS 65/13050 aves ses contrepoids typiques en forme de croissant de lune et donc parfaitement visibles
Le wagon-fourgon et les voitures voyageurs:
Améliorations apportées sur le wagon-fourgon No 8690 à deux essieux, la voiture voyageurs à deux essieux et à plateformes ouvertes No 8683, ainsi que sur la voiture voyageurs à quatre essieux No 8625, toutes trois de la marque de BUCO:
Voici les améliorations définitives apportées au wagon-fourgon Fü: adjonction d’une paire d’imitations de soufflets frontaux en position rabattue pour voitures à quatre essieux (commandée chez Peter Wülser à Wolhusen), fabrication et pose de la paire de marche-pieds d’accès aux portes latérales centrales à glissières et finalement, tout à droite, adjonction de la fenêtre blanche des WC. A ce sujet, les voitures voyageurs à deux essieux avec plateformes fermées, No 8693, devraient également être munies des imitations des soufflets frontaux, ainsi que de la fenêtre centrale des WC (adjonction d’un simple carton blanc) sur l’une des deux faces latérales.
Le wagon-fourgon Fü à deux essieux dans son aspect définitif
Modifications apportées à la voiture voyageurs à plateformes ouvertes “ AB2 8683 ”
C'est en 2018, que j'ai acquis, sous forme d'échange chez un ami montheysan, cette magnifique voiture voyageurs BUCO. Ce modèle était originalement désigné par « BC2 8683 ». Lorsque Fritz Krähenbühl de Thoune a repris la production BUCO en 1965, il modifia cette voiture en « AB ». Or, dans les années 1940-1950-1960, les voitures de première classe « A » à deux essieux n'existaient plus, car elles furent toutes transformées en « C », en « BC », puis finalement en « B » dès 1956, année de la disparition de la troisième classe. C'est la raison pour laquelle, j'ai personnellement modifié mon modèle en « B », donc de deuxième classe ; cette voiture peut par exemple être incorporée en tête d'un train de marchandises avec service voyageurs (désigné par « GmP », ou « Güterzug mit Personenbeförderung »), pratique fort courante, jadis appliquée sur l'ensemble des CFF et autres Compagnies suisses. Au niveau de la plaque d'itinéraire apposée sur chaque paroi latérale, j'ai choisi « Chiasso – Lugano ». Par contre, c'est seulement sur les voitures voyageurs à trois et à quatre essieux qu'apparaît le chiffre 3, respectivement 4. Ainsi, à titre d'exemple, le modèle à quatre essieux « B4 8625 » de BUCO peut donc être aisément modifié en A4, AB4, BC4 ou même C4. Que ce soit au niveau de la voie normale, en voie métrique ou encore en voie étroite, toutes les voitures voyageurs à plateformes ouvertes étaient munies, au moins sur une des deux plateformes frontales, d'une colonne de frein avec manivelle horizontale. BUCO, n'ayant jamais reproduit cette particularité, j'ai acquis un petit stock de manivelles de frein pour wagons de marchandises et j'en ai donc monté un exemplaire sur ma voiture voyageurs B 8683. Ainsi améliorée, ce véhicule se présente désormais dans un aspect digne de la réalité.
Ci-dessus, la voiture ex AB2 8683, transformée en B 8683, avec les plaques d'itinéraire (une sur chaque paroi latérale); j'ai choisi « Chiasso – Lugano », ce qui peut correspondre à un train omnibus ou un train de marchandises avec service voyageurs (GmP). Les chiffres « 2 » de la classe ont été confectionnés par mes soins, alors que les lettres « A » et les chiffres « 2 » de la désignation originale « AB2 » ont été supprimés par recouvrement à l'aide de la peinture verte. Afin qu'elle soit en harmonie avec mes voitures à quatre essieux, cette voiture a été munie de feuilles de plastique, imitant ainsi les vitres des fenêtres. En outre, la petite fenêtre du centre a reçu une couverture en carton blanc, afin d'imiter le compartiment des WC sur une des deux parois latérales. Enfin, la manivelle de frein sur la plateforme ouverte finalise l’aspect de cette magnifique voiture voyageurs
Modification de la voiture voyageurs BUCO à plateformes fermées « B4ü 8625 » :
Au niveau des voitures voyageurs CFF à quatre essieux du type lourd pour le trafic intérieur suisse, mais également pour le trafic international, BUCO a reproduit le magnifique modèle « B4 8625 », modèle qui a été repris successivement par Fritz Krähenbühl de Thoune, puis par BUCO Bauma. Sur ma voiture originale figurant ci-dessous, les deux seules modifications apportées furent l’adjonction de la fenêtre centrale des WC, au moyen d’un simple carton blanc sur une des deux parois latérales, ainsi qu’une paire de plaques d’itinéraire de ”l’Italia-Express”, ceci dans le but qu’elle s’allie entre autre harmonieusement avec une locomotive BUCO des types 304 et 314 (Ae 4/6 CFF simplifiée).
La simple adjonction de la fenêtre centrale des WC, sur une des deux parois latérales, finalise ce modèle à la perfection. La plaque d’itinéraire “Luzern-BELLINZONA-Luzern” a été entre temps remplacée par une plaque de “l’Italia-Express” Frankfurt-am-Main - Basel SBB - Luzern - Gotthard - Chiasso - Milano - Roma-Termini”