[N°2] Chemins de fer “Tinplate 0” de style suisse des années 1920 à 1950
Améliorations techniques et esthétiques
Firmes concernées: MAERKLIN, BUCO, ERNO, FLEISCHMANN et HAG
Cahier No 2: Les wagons de marchandises originaux
Introduction:
Mis à part quelques rares exceptions, la plupart des collectionneurs-exploitants de matériel roulant Tinplate 0 hésitent, voire refusent carrément à même très légèrement améliorer l'aspect de leurs voitures et wagons, alors que cela ne porte aucun préjudice à l'esprit du constructeur. C’est la raison pour laquelle ce deuxième cahier est uniquement consacré à mes wagons de marchandises originaux, donc non reconstruits par mes soins, soit les wagons couverts, ouverts (tombereaux), plats, citernes, ainsi que bi-foudres. Par contre, ce qui m'a toujours frappé, que ce soit sur les wagons de marchandises Tinplate 0 des marques BUCO, ERNO, FLEISCHMANN ou MAERKLIN, c'est l'absence généralisée de l'imitation de la colonne de frein, placée entre la base du "nez" de la vigie de garde-freins et le châssis du wagon... et que cette absence soit unanimement acceptée par les collectionneurs, alors que l’application d'un simple fil électrique rigide gainé de noir et collé contre la face de la vigie suffit à corriger cette situation. A ce sujet, les vigies de garde-freins des wagons de marchandises ERNO ne comportaient même pas l'indispensable "nez" extérieur protecteur, permettant dans la réalité l'activation de la manivelle de frein à l'intérieur de celui-ci; ainsi, par l'absence de ces deux détails élémentaires, cette vigie était carrément inutile. il aurait donc été nettement préférable qu'ERNO ait produit des wagons de marchandises avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible, comme cela a été appliqué par BUCO.
Le wagon couvert DRG allemand pour le transport des bananes:
Possesseur du légendaire wagon couvert MAERKLIN jaune de la marque "FYFFES" pour le transport des bananes, je n'ai eu qu'à ajouter cette fameuse colonne de frein, la paire de marche-pieds d'accès aux portes latérales centrales à glissières figurant déjà d'emblée sur le wagon en question. En effet, il ne suffit finalement que de très peu de chose pour sublimer l'aspect du matériel roulant de ce type de modélisme, alors que l’esprit du constructeur demeure parfaitement respecté. Ainsi, en me basant sur mes propres expériences, je me permets de suggérer à cette catégorie de ferrovipathes collectionneurs “intégristes” de matériel roulant Tinplate 0, de n'acquérir que des véhicules ne nécessitant que le strict minimum d'améliorations.
Adjonction d’un simple fil électrique rigide et gainé de noir entre la base du “nez” de la vigie et le châssis et voilà ce wagon allemand définitivement terminé
Wagon couvert K2 BUCO 8645 aux couleurs grise et rouge-brun:
Elimination de l'avant-toit intérieur en forme de demi-lune, recouvrant la plateforme extérieure avec manivelle de frein visible (avant-toit semblable à ceux appliqués sur les voitures voyageurs BUCO BC 8683 avec plateformes extérieures ouvertes), ainsi que montage des deux marche-pieds nécessaires à l'accès aux portes coulissantes latérales et centrales. Les marche-pieds en question ont une épaisseur d’un millimètre, une largeur de 15 mm. et une longueur de 40 mm; ils sont placés au centre du wagon, 12 mm. plus bas que le plancher du wagon. Les dimensions de ces marche-pieds centraux de forme classique sont identiques à ceux appliqués sur les wagons couverts du type K2, tel que le wagon frigorifique “BELL” par exemple, ainsi que pour les wagons tombereaux L6, qu’ils soient sans plateforme ouverte ni vigie, avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible, ainsi qu’avec une vigie de garde-freins de type classique à toit bombé.
Il est également possible de monter une caisse de wagon K2 No 8644 (sans plateforme, ce qui n’a jamais existé dans la réalité), mais par contre avec avec toit de 16,5 cm de longueur, le tout sur un châssis de 18 cm. de longueur hors tampons, avec plateforme ouverte et manivelle de frein.
Ci-dessus, wagon K2 8645 original de couleur grise, amélioré selon les critères figurant ci-dessus et, ci-dessous, le même type de wagon mais désormais à la teinte rouge-brun du milieu des années 1950, également modifié d’une manière semblable. Par contre, ce wagon est muni d’un signal de queue électrifié fonctionnel
Wagon de marchandises couvert “BELL” P 8646, de couleur blanche, à plateforme ouverte et manivelle de frein visible:
Adjonction d'une paire de marche-pieds classiques d'accès aux portes latérales centrales à glissières. Suite à cette seule modification, le wagon est terminé.
Le wagon “BELL” au complet dans toute sa beauté
Wagon de marchandises ouvert à parois hautes du type L6 No 8660, couleurs grise, rouge-brun et verte, sans plateforme extérieure ni vigie de garde-freins:
Adjonction d'une paire de marche-pieds d'accès de forme classique aux portes latérales centrales à vantaux. Suite à cette seule modification, le wagon est terminé. Bien que le L6 No 8660 de couleur verte n'ait jamais existé dans la réalité, cette modification peut également lui être appliquée. Une série de L6, sans plateforme ni vigie de garde-freins, a réellement existé dans la réalité. Tous les autres types de wagons marchandises CFF à deux essieux, reproduits par BUCO, ont été munis soit de la plateforme extérieure avec manivelle de frein visible, soit d'une vigie de garde-freins.
Ci-dessus, wagon tombereau L6 8661 de couleur grise (chargé de charbon concassé en provenance du Chemin de fer-Musée Blonay - Chamby) et muni de sa paire de marche-pieds classiques. Ce wagon n’a par contre jamais été produit par BUCO sous cette couleur, le wagon 8661 ayant été muni d’origine d’une vigie de garde-freins. Le châssis avec vigie a été utilisé pour un autre wagon; quant à la caisse, elle a été transférée sur un châssis court de 16 cm de longueur hors tampons. Ci-dessous, un wagon L6 8660 original de couleur rouge-brun ayant bénéficié d’une amélioration semblable
Wagon de marchandises ouvert à parois hautes du type L6 No 8660, couleur rouge-brun, avec plateforme extérieure et manivelle de frein visible:
Transfert de la caisse de ce wagon sans plateforme ni vigie de garde-freins sur un châssis de 18 cm. de longueur hors tampons muni d'une plateforme extérieure avec manivelle de frein visible. Adjonction d'une paire de marche-pieds d'accès de forme classique aux portes latérales centrales à vantaux. Suite à ces deux modifications, le wagon est terminé. Bien que le L6 No 8660 de couleur verte n'ait jamais existé dans la réalité, ces modifications peuvent également lui être appliquées.
Ce modèle de wagon représente l’aspect des L6, dont leur vigie originale classique a été progressivement supprimée avec le temps et remplacée par une plateforme ordinaire avec manivelle de frein visible; ce wagon n’a par contre jamais été produit par BUCO sous cette forme; il est chargé de bois de râperie.
Wagons de marchandises ouvert gris à parois hautes du type L6 No 8661, rouge-brun 8660 et vert 8660, tous trois avec vigie de garde-freins du type modernisé des années 1940/1950:
Seul ce type de wagon peut recevoir une vigie se présentant sous l’aspect modernisé original de BUCO. Adjonction d'une colonne de frein (fil électrique rigide muni d'une gaine noire entre la base du “nez” de la vigie et le châssis du wagon). Adjonction d'une paire de marche-pieds d'accès de forme modernisée (sorte de “V” élargi à la base) placé à gauche de la base des portes latérales centrales à vantaux. Suite à ces deux modifications, le wagon est terminé. Bien que le L6 No 8660 de couleur verte n'ait jamais existé dans la réalité, ces modifications peuvent également lui être appliquées, en veillant toutefois à ce que la vigie demeure de couleur grise.
Ci-dessus, L6 original 8661 de couleur grise, chargé de bois de râperie et, ci-dessous, avec teinte en rouge-brun, mais avec caisse d’un 8660 transférée sur un châssis avec vigie; les marche-pieds particuliers, ainsi que la colonne de frein sont parfaitement visibles; le chargement est constitué de tubes en carton sensés représenter de gros tuyaux pour conduites forcées
Même sous cette couleur fantaisiste, ce L6 8660, lourdement chargé de gypse, a fière allure avec sa vigie de couleur grise
Et voici finalement “les trois frères” réunis pour la “photo de famille”
Vigies CFF de garde-freins de type classique pour wagons BUCO:
Les wagons CFF des types ouverts (tombereaux) L6, les wagons-citernes à deux essieux et les wagons bi-foudres ont également été munis d’une vigie de garde-freins; par contre, leur vigie BUCO est uniquement du type “modernisé des années 1940/1950”, ce qui n’est pas conforme, sauf en ce qui concerne les L6 de la dernière génération et qui demeurent les seuls wagons à pouvoir être équipés d’une telle vigie modernisée; les anciens L6 gris, ainsi que les wagons-citernes et bi-foudres CFF ont été uniquement munis de vigies à une ou deux fenêtres du type classique à la couleur uniformément grise et avec toit de forme arrondie; par contre les anciens L6, encore munis de leur vigie classique, ont passé de la couleur grise à la couleur rouge-brun dans le courant des années 1950, ceci au fur et à mesure de leur révision. La vigie originale de garde-freins BUCO (au style modernisé des années 1940-1950) ne convient qu'au wagon tombereau L6, selon numéro de catalogue 8661. Par contre, sur les wagons-citernes à deux essieux ESSO et SHELL, ainsi que sur le wagon bi-foudres, cette même vigie ne convient pas du tout, car trop moderne pour ces types de wagons marchandises (seul demeure donc applicable le type classique de vigie CFF, construit entre 1896 et 1923). Dans un premier temps, j'ai entièrement confectionné des vigies CFF conformes à l'original pour les wagons-citernes et bi-foudres. Cependant, en y réfléchissant et en approfondissant la situation, j'ai estimé que la vigie originale de BUCO devait pouvoir être modifiée, afin d'en réaliser un modèle conforme à ce qui a existé sur les anciens wagons de marchandises CFF. Je me suis donc mis à la tâche et, à l'aide d'un carton de 20 mm de large x 32 mm de long x 0,5 mm d'épaisseur, puis en courbant délicatement ce carton, de façon à former un toit bombé réaliste et, pour atteindre ce but, en insérant et en collant, au centre dans le sens transversal sur le toit de la vigie originale (donc placée entre le toit original et l'intérieur du carton), une barrette de bois de 3 mm d'épaisseur, de 5 mm de largeur et de 17 mm de longueur, puis en collant finalement ce carton sur cette barrette, la courbure du toit peut ainsi être aisément réalisée; afin que l’arrondi du toit puisse être parfaitement réalisé, il suffit d’en coller (avec une colle forte et rapide) les extrémités du carton contre le haut des parois latérales (côté des portes) et de maintenir le tout au moyen d'un élastique entourant la vigie, jusqu’à ce que le séchage ait été pleinement atteint; le résultat est excellent. Maintenant, il faut passer aux parois frontales, avant et arrière de la vigie, en collant les cartons nécessaires de 0,25 mm d'épaisseur, afin de combler le vide entre le toit plat original et le toit bombé. La phase finale de ces ajouts s'effectue par l'application de cadres de 1,5 mm de large et à nouveau de 0,25 mm d'épaisseur sur le pourtour des fenêtres frontales, de façon à ce que celles-ci mesurent dorénavant 7 mm. x 7 mm., ce qui nécessite un espace de 6 mm entre la paire de fenêtres. Le résultat est carrément surprenant. Le travail final fut l'application d'une nouvelle peinture sur l'ensemble de la vigie, alors que j'ai choisi de colorer le toit en noir. Par contre, j'ai maintenu en l'état les portes originales fonctionnelles. Dans la réalité, certains wagons se présentaient également avec un toit de vigie de couleur gris-argenté, ce qui laisse ainsi le choix pour chaque "Bucopathe". Je constate également, qu'avec une certaine précaution préalable, cette transformation peut s'effectuer sans démontage de la vigie; cette modification s'avère donc être plus aisée que celles que j'ai d'abord pratiquées en leur temps. Ah, j'oubliais, bien évidemment, j'ai ajouté l'imitation de la colonne de frein, en utilisant une portion de fil électrique rigide gainé de noir d'une longueur de 21 mm. et collé contre la paroi frontale, entre la base du "nez" de la vigie et le châssis du wagon. . Au niveau des couleurs de la vigie d'un wagon tombereau L6, le gris et le brun sont compatibles avec ce type de wagon; par contre, en ce qui concerne les wagons-citernes à deux essieux et les wagons bi-foudres, seule demeure conforme la vigie de couleur grise. Précision complémentaire: les wagons-citernes CFF à quatre essieux n'ont par contre JAMAIS été munis de vigie. Ci-dessous, voici quelques photographies de cette transformation.
Vigie originale BUCO, hélas encore et toujours sans sa colonne de frein
A gauche, ainsi améliorée, voici la face avant de la vigie (encore sans sa colonne de frein), présentant sous forme de cartons blancs de 0,25 mm. d'épaisseur, les différentes adjonctions à effectuer. A droite, face arrière de la vigie.
Les dimensions des cartons verticaux entourant les fenêtres sont de 1,5 mm de largeur x 7 mm. de hauteur; les dimensions des cartons horizontaux, placés au-dessus et au-dessous des fenêtres, sont de 1,5 mm de largeur x 23 mm. de longueur; quant au carton central séparant les deux fenêtres, il mesure 6 mm. de largeur et 7 mm. de hauteur. Les dimensions du toit, issu d'un carton de 0,5 mm d'épaisseur, sont de 20 mm. x 32 mm.; pour former l'arrondi du toit, il suffit de coller, au centre du toit original de la vigie, une barrette transversale en bois de 3 mm. de hauteur, de 5 mm. de largeur et de 17 mm de longueur, barrette contre laquelle viennent s'appuyer la partie intérieure de l'arrondi du toit, ainsi que le haut des formes "en demi-lune" avant et arrière de la vigie, le bas de ces formes s'appuyant bien évidemment contre le sommet de la vigie originale; ces formes sont également constituées par du carton de 0,25 mm. d'épaisseur. Sitôt le toit arrondi collé au centre et aux bords de la vigie, appliquer jusqu'à séchage complet une élastique nécessaire au maintien de l'arrondi. Après séchage, peindre le toit en noir ou en gris-argent, alors que le corps de la vigie apparaîtra en gris ou en rouge-brun, suivant le wagon que l'on désire reproduire (par contre, exception en ce qui concerne les wagons-citernes et bi-foudres CFF, car n'ayant été munis que de vigies de couleur uniformément grise). Lorsque la vigie sera terminée et fixée sur le châssis du wagon, les deux dernières opérations consisteront à l'application de la colonne de frein de couleur noire entre la base du "nez" de la vigie et le châssis du wagon, ainsi que du montage des deux demi-rambardes; ces deux demi-rambardes, en forme de "L" inversé et placées de part et d'autre de la vigie, sont constituées par du fil d'acier ou de laiton de 1,5 mm. de section; en cas d'absence de ces rambardes, il suffit de les confectionner avec du fil électrique rigide en cuivre de 1,5 mm. de section au maximum, fil nu ou gainé. En cas de fil gainé, le fil rigide en cuivre sera bien évidemment de plus petite section, soit d'un millimètre. La paire des jambages horizontaux partant de la vigie doit mesurer 20 mm., alors que la paire des jambages verticaux en direction du châssis doit atteindre une longueur de 25 mm., pour être finalement collée depuis l'intérieur du châssis, ceci de façon à ce que cela ne soit pas visible. A la fin de leur vie, sur certains wagons CFF des types J3, K2, K3 et L6 encore munis de leur vigie, une des deux fenêtres a été condamnée, seule celle placée bien évidemment au-dessus du "nez" étant maintenue; pour réaliser cela sur une vigie BUCO, il suffit de remplacer le carton central de 6 mm. x 7 mm. par un carton de 7 mm. x 14 mm. A ce sujet, cette fenêtre unique a, entre autres, été appliquée sur le L6 de SBB-Historic garé dans la rotonde du Dépôt de St-Maurice. Personnellement, je considère les vigies de garde-freins à deux fenêtres comme nettement plus esthétiques, faisant carrément de celles-ci des êtres vivants à part entière, ceci grâce à leurs deux "yeux" surplombant leur “nez”.
Amélioration de deux L6 BUCO, aux couleurs grise et rouge-brun:
En possession de deux L6 gris et rouge-brun, tous deux munis de leur vigie originale au style modernisé 1940/1950, j’ai donc procédé à la modification de celles-ci en style CFF classique, conformément au chapitre précédent, ainsi qu’à la pose de la paire de marche-pieds latéraux d'accès (également de style classique) aux portes à vantaux. En ce qui concerne les wagons ouverts L6 originaux de BUCO, leur couleur grise affichait en réalité une teinte plus ou moins gris-verdâtre, soit une sorte de "feldgrau", très difficile à reproduire; c’est la raison pour laquelle, j’ai peint la vigie de garde-freins en gris-clair, d'où cette légère différence de couleur par rapport à la caisse du wagon.
Ci-dessus, un L6 gris dans son pur style de l’époque; la vigie correspond aux derniers critères cités dans le chapitre précédent; ci-dessous, mon premier L6 rouge-brun amélioré, dont la vigie a encore été réalisée d’une façon différente à ce que je recommande désormais (il fallait bien acquérir l’expérience nécessaire). Chargés de leur précieux contenu, ces deux wagons illustrent à la perfection la raison pour laquelle ils ont été prioritairement construits
Vigie de garde-freins sur un K2 gris de BUCO:
Quant à un wagon K2 gris en ma possession, la vigie de garde-freins, acquise chez Peter Wülser, a été montée sur la plateforme d'origine, dont la manivelle de frein visible a été retirée mais conservée, alors que les rambardes frontales ont été partiellement démontées; cela a nécessité la surélévation, à partir du sommet du toit de la vigie originale, de 8 mm. en son centre et de 6 mm. sur les côtés, de façon à ce qu'elle s'imbrique parfaitement dans la courbure du toit, puis finalement à l'application de la couleur grise sur celle-ci, sans omettre la pose de la colonne de frein. Au titre des ultimes opérations, j'ai procédé à la pose de la paire de marche-pieds latéraux d'accès aux portes centrales; à titre de variante, à l’aide de cartons, j’ai également reproduit les volets d’aération en position fermée et semi-fermée. Ainsi amélioré, ce wagon est désormais terminé. En ce qui concerne les wagons couverts K2 originaux de BUCO, leur couleur grise affichait en réalité une teinte plus ou moins gris-verdâtre, soit une sorte de "feldgrau", très difficile à reproduire; c’est la raison pour laquelle, j’ai peint la vigie de garde-freins en gris-clair, d'où cette légère différence de couleur par rapport à la caisse du wagon.
C’est la première fois que j’ai réalisé un wagon couvert K2 muni d’une vigie originale réhaussée. A titre de variante et bien visibles, à l’aide de simples cartons placés à l’intérieur de la caisse, les volets supérieurs d’aération, placés au haut des parois latérales, sont fermés d’un côté et semi-ouverts de l’autre
Wagons de marchandises plats BUCO du type M6, No 8664 et 8665, avec couleur rouge-brun:
Seul le M6 avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible demeure parfaitement conforme à la réalité. Les M6, sans plateforme ou avec vigie de garde-freins, n'ont par contre jamais existé. Il est également possible de transférer une caisse de wagon plat M6 court No 8664 sur un châssis de 18 cm de longueur hors tampons avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible. Les deux seules modifications à apporter consistent à tout d’abord à peindre les ranchers en rouge-brun (ce que BUCO aurait d’emblée dû accomplir lors de la fabrication de ces wagons, au lieu de confectionner des ranchers chromés, ce qui n’a jamais existé dans la réalité), puis ensuite à imprimer verticalement, en blanc sur fond rouge-brun sur une feuille en papier blanc satiné, les mentions “SBB-CFF”, ainsi que le numéro du wagon (8664 ou 8665); impressions au format de 4 mm. de large et de 33 mm. de long, ensuite découpées et appliquées sur la face extérieure de chaque rancher.
C’est seulement de cette façon, que devrait se présenter un M6, ici lourdement chargé de blocs de pierres
Wagon pour longs bois du type N2 de BUCO:
Ce wagon, destiné au transport de longs bois ou d’autres chargements longs et rigides tels que des poutrelles métalliques, etc., est formé de deux chariots à deux essieux de faible longueur, munis d'une paire de ranchers pivotants au centre de chacun des deux chariots, qui sont réunis par une barre d'attelage de longueur réglable, permettant ainsi à ce « wagon double » de transporter des éléments d’une pièce de très grande longueur et ne pouvant donc pas être placés sur un wagon plat à deux ou à quatre essieux de longueur habituelle. Pour la petite histoire, alors que tous les wagons marchandises BUCO sont munis d'un marquage CFF, tout d'abord simplifié pour les premiers wagons produits (wagons-citernes à deux essieux et bi-foudres), puis enfin nettement plus réaliste au fil des années, le N2 n'a, par contre, jamais été muni de la moindre immatriculation ; c'est la raison pour laquelle, j'ai réalisé ces inscriptions (toutefois quelque peu simplifiées par rapport au wagon original) au moyen du fichier « Excel » de mon PC, en me basant sur une photographie du wagon réel, afin que ce modèle soit compatible avec ceux de ma collection, soit : SBB-CFF, N2, 70101 A (premier chariot) et SBB-CFF, N2, 70101 B + le sigle encadré « T » (autorisant le trafic international) sur le deuxième chariot. Ainsi terminé, il a fière allure. Selon le Règlement sur la Circulation des Trains (RCT), en raison de sa conception particulière (entre autres dans la réalité absence de frein à air comprimé – seuls figurent la paire de boyaux de la "conduite blanche", ainsi que les freins extérieurs d'immobilisation manuellement actionnés par un levier latéral sur chacun des chariots -), ce wagon doit obligatoirement être placé en queue de convoi.
Voici le wagon CFF du type N2 à pivots, réunis par une traverse centrale, wagon lourdement chargé de poutres de bois pour la construction; ce wagon porte le numéro 70101. A gauche, entre les tampons, apparaît l’indispensable signal de queue respectant à la lettre le RCT
Application d’une bande noire centrale sur la bonde des wagons-citernes:
Si l'on veut vraiment reproduire en « Tinplate 0 » l'ambiance dégagée par les wagons-citernes CFF à deux essieux du temps jadis, ce sont tout naturellement les modèles BUCO qui remportent la palme. Pour autant que ces wagons soient munis de la passerelle avec manivelle de frein visible ou d'une vigie de garde-freins conforme, le tout encadré par une paire d'escaliers d'accès, ces wagons ne nécessitent qu'une modeste adjonction, sous la forme de l'application d'une bande noire centrale de 40 mm. de large peinte sur la bonde. Cependant et dorénavant, cette bande centrale se présente sous la forme d'une feuille de papier noir de 80 gr/m2, d'une longueur de 145 mm et d'une largeur de 40 mm.. Cela nécessite préalablement la confection d'un chablon en carton d'un demi-millimètre d'épaisseur. Dans le sens de la largeur, au centre de ce chablon, à partir de la gauche, à 9 mm., apparaît un orifice de 6 mm. pour le passage de la vis de fixation de la paire d'échelles centrales d'accès au sommet de la bonde puis, toujours à partir de la gauche, à 25 mm., doit être confectionné un orifice de 18 mm. de diamètre, permettant le passage du dôme de remplissage. Une fois le chablon terminé, celui-ci doit être appliqué sur une feuille de papier noir, qui sera dimensionnée et perforée selon le chablon, puis finalement soigneusement collée sur la bonde. Par sa finesse, le résultat est ainsi nettement supérieur à celui du système par application au moyen d'une peinture.
Voici donc récapitulées ci-dessous les opérations à effectuer dans leur ordre chronologique:
a) Si l'on veut mettre en service un wagon-citerne avec vigie de garde-freins (valable seulement sur les wagons à deux essieux), modifier le type BUCO original, de façon à ce que cette vigie soit conforme au type CFF appliqué sur de tels wagons. Les wagons-citernes à deux essieux doivent impérativement afficher une longueur hors tampons de 18 cm et être munis soit d'une vigie, soit d'une plateforme avec manivelle de frein visible
b) Tout d'abord dévisser la paire d'échelles centrales d'accès au dôme de remplissage, puis les deux vis de fixation de la bonde, situées sous le châssis du wagon, permettant ainsi le retrait de la bonde. Ces deux opérations effectuées, déterminer l'état de la bonde (maintien de la peinture originale ou application d'une nouvelle peinture si nécessaire) ; par contre, il ne faut toutefois pas omettre, que maintenir l'aspect vieilli d'un wagon quel qu'il soit, contribue également à une certaine forme patrimoniale de nostalgie, voire carrément de mélancolie envers le temps jadis. Dans le cas des wagons-citernes, il suffit alors simplement d'ajouter la bande centrale noire.
c) Afin d'éviter toute perte de vis, les trois vis désignées au chapitre b) doivent être provisoirement replacées sur la bonde
d) Au cas où la peinture de la bonde est défraîchie par le poids des ans, appliquer une nouvelle peinture grise ou gris-argent si désiré
e) Lorsque la nouvelle peinture est parfaitement sèche, procéder au découpage et au perforage de la feuille de papier noir de 80 gr/m2, qui servira de bande noire centrale à fixer sur la bonde
f) En examinant la production actuelle de BUCO à Bauma, en plus des wagons BP/ESSO/SHELL originaux, il est désormais possible de réaliser des modèles ARAL, AVIA et GULF, notamment en utilisant les plaques techniques de ces marques, soit en achetant celles-ci ou soit en les photographiant puis en les imprimant soi-même; par contre, contrairement aux wagons actuellement produits par BUCO à Bauma, qui peint fantaisistement la bonde de ses wagons en bleu pour ARAL, rouge pour AVIA et orange pour GULF, s'il l'on veut vraiment respecter "l'esprit CFF" de l'époque, il ne faut s'en tenir qu'uniquement à des bondes grises ou gris-argent avec bande centrale noire.
g) Une fois toutes ces opérations accomplies, procéder au remontage du wagon et à sa remise en service.
Détail du chablon, avec les cotes
Wagons-citernes ESSO de BUCO No P 8656, “ESSO STANDARD Zürich” de couleur grise:
Seul entre en considération le wagon-citerne de cette marque, avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible ou muni d’une vigie de garde-freins conforme, plaques d'immatriculation CFF et de raison sociale réalistes; les wagons, sans plateforme ou avec vigie modernisée de garde-freins, ne correspondent pas à la réalité helvétique. L'unique amélioration à apporter consiste à simplement ajouter la bande noire centrale de 40 mm. de large sur la bonde; il est également acceptable d'y renoncer, car cela a aussi existé dans la réalité. Suite à cette seule et éventuelle modification, le wagon est terminé. Les wagons-citernes, sans plateforme ni vigie, peuvent par contre être utilisés pour réaliser des modèles français; ils sont décrits avec force détails dans mon Cahier No 3.
Ci-dessus, un wagon-citerne avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible, muni de sa nouvelle bande noire en papier de 80 gr/m2; ci-dessous, le même type de wagon, mais équipé d’une vigie de garde-frein parfaitement conforme
Wagon-citerne SHELL de BUCO, No P 8658, “LUMINA S.A. Zürich Genève “de couleur originale jaune:
Seul entre en considération le wagon-citerne de cette marque avec plateforme ouverte et manivelle de frein visible ou muni d’une vigie de garde-freins conforme, les plaques d'immatriculation CFF et de raison sociale étant déjà d'emblée réalistes; les wagons, sans plateforme ou avec vigie modernisée de garde-freins, ne correspondent pas à la réalité helvétique. Par contre, la couleur jaune doit impérativement être remplacée par le gris-clair ou le gris-argent, car il n'y a jamais eu de wagon-citerne SHELL avec bonde de couleur jaune sur les chemins de fer suisses. Là également, à choix application ou non de la bande noire centrale. En cas d'application de la bande noire centrale, l'emblème "SHELL" doit par contre être à nouveau confectionné et placé tout à droite de la bonde. Suite à cette ou à ces deux modifications, le wagon est terminé.
C’est donc bel et bien uniquement et tout simplement de cette façon qu’un ancien wagon-citerne SHELL des CFF doit apparaître
Wagon-citerne BUCO “GULF” à quatre essieux, avec plateforme ouverte:
En possession d’un wagon-citerne SHELL à quatre essieux, avec bonde de couleur jaune, plateforme ouverte et manivelle de frein visible, je l’ai amélioré en parfait style suisse en effectuant les modifications suivantes:
a) Elimination de la couleur jaune au moyen d’une toile d’émeri très fine
b) Suppression de l’un des deux dômes de remplissage avec sa paire d'échelles d'accès, pour ne laisser plus qu'un dôme central et une paire d’échelles centrales, de façon à ce que ce wagon corresponde aux wagons-citernes CFF à quatre essieux pour le transport des hydrocarbures (pour dessouder les deux dômes, tout simplement utiliser un petit fer à souder l'étain - chauffé au maximum - et l'appuyer durant quelques secondes contre les dômes en question, de façon à ce que ceux-ci puissent se détacher naturellement de la bonde)
c) Positionnement du dôme conservé au centre de la bonde et application de la soudure
d) Perforation de la bonde à côté du dôme de la même manière que sur les wagons-citernes à deux essieux
e) Peinture de la bonde en gris
f) Confection et collage de la bande noire centrale
g) Fixation de l’unique paire d’échelles d’accès au moyen d’une vis adaptée.
Ce wagon a ainsi été remis en état de façon à ce qu'il soit compatible avec le matériel roulant de mon réseau. Toujours dans le but d'encore augmenter la variété des marques de carburant, il arbore désormais les anciens emblèmes de forme circulaire de la marque de carburant GULF (en provenance d’Internet), ainsi que les plaques de la raison sociale de cette marque, raison sociale prélevée par photographie sur la production BUCO Bauma actuelle, mise au format (17 mm. de haut et 36 mm. de long) au moyen de l’application “Excel” de mon PC et impression finale sur papier blanc de 80 gr/m2; bien évidemment, les plaques d'immatriculation CFF sont également parfaitement conformes au wagon. A titre de précisions complémentaires, tous les wagons-citernes CFF à quatre essieux, ne comportent qu’un seul dôme central de remplissage, ainsi que de la plateforme ouverte avec manivelle de frein visible; par contre, ils n’ont jamais été munis d’une vigie de garde-freins, ni fabriqués avec châssis court sans plateforme.
Les wagons-citernes CFF des marques BP, ESSO et SHELL à quatre essieux, produits par BUCO, devraient uniquement se présenter sous cette forme, soit la bonde de couleur grise, la plateforme ouverte avec manivelle de frein visible, une seule paire d’échelles centrales, un seul dôme de remplissage, ainsi qu’avec sa légendaire bande noire centrale
Wagon bi-foudres “A. BUCHERER et Co, Diepoldsau”:
Pour que ce wagon demeure conforme, il devrait être muni d’une plateforme ouverte avec manivelle de frein visible ou d’une vigie de garde-freins de couleur grise du type classique avec toit de forme arrondie.
A l’intention des collectionneurs qui désirent conserver l’aspect en bois naturel des foudres, ainsi que les inscriptions originales BUCO, mais cependant pour tout de même demeurer réalistes, voici à titre d’exemple un wagon bi-foudres muni d’une plateforme avec manivelle de frein visible. Les wagons bi-foudres, sans plateforme ni vigie ne concernent normalement que des wagons français, wagons décrits avec force détails dans le Cahier No 3.
Wagon bi-foudres BUCO “SCHIESS A.G., ST.MARGRETHEN No P 538510”:
Ce type de wagon, sans plateforme ouverte ou avec vigie modernisée de garde-freins ne correspond pas à la réalité helvétique. Pour être conformes, les deux foudres, la paire d'échelles centrales, ainsi que les deux supports avec plaques d'immatriculation et de raison sociale de ce wagon doivent être transférés sur un châssis de 18 cm de longueur hors tampons, muni d'une plateforme ouverte avec manivelle de frein visible ou d’une vigie classique de couleur grise. Quant aux foudres, ils doivent être peints en gris-clair avec cercles noirs. Suite à ces diverses modifications, le wagon est terminé. Ce wagon fut le seul de la marque a être muni d’une plaque d’immatriculation avec numéro CFF exact, qui correspondait à la raison sociale de son propriétaire.
A mon avis, le plus beau wagon bi-foudres que BUCO ait produit; la présence de la vigie classique, ainsi que celle des foudres en gris avec cercles noirs renforce encore son réalisme à nul autre pareil.
Un wagon-citerne HAG totalement “heimatlos” (apatride):
J’ai pu acquérir un wagon-citerne SHELL à quatre essieux “Tinplate 0” de la marque HAG, produit entre 1947 et 1950. Si ce wagon de plus de septante ans est encore en très bon état et de fort belle allure (tant au niveau de ses proportions que de celui de la peinture), comparativement aux wagons BUCO, il s'affiche par contre sous un aspect très minimaliste, faisant de celui-ci un modèle carrément “heimatlos” (apatride), donc impossible à attribuer avec précision à un quelconque pays européen, où les wagons-citernes SHELL d'autrefois arboraient une bonde de couleur jaune ! Voici donc les caractéristiques de ce modèle dans son état d'origine avant transformation:
• Bogies en tôles embouties et assemblées
• Rambarde de la plateforme ouverte formée d'un simple cadre, sans barreaux verticaux intermédiaires
(devrait en comporter au minimum deux)
• Absence d'une colonne de frein surmontée de sa manivelle
• Absence de la paire d'escaliers d'accès à la plateforme
• Absence des plaques d'immatriculation et de celles indiquant la raison sociale avec le lieu
d'attache.
De par la présence de bogies s'apparentant au style étranger de l'époque, ainsi qu'en raison de la couleur jaune de la bonde et de l'application de l'imitation de deux dômes de remplissage, ce modèle et les deux autres wagons-citernes à quatre essieux HAG des marques STANDARD et GULF, tels que présentés, ne peuvent donc, en aucun cas, être considérés comme reproduisant des wagons CFF (les wagons-citernes CFF à quatre essieux, destinés au transport des hydrocarbures, n'ont jamais été munis de deux dômes de remplissage, mais d'un seul placé au centre de la bonde). Pour que ce wagon devienne un modèle CFF, il faut donc éliminer un des deux dômes par désoudage (au moyen d'un fer à souder l'étain) et démonter son échelle d'accès, alors que le deuxième dôme devra être placé au centre du wagon; à ce sujet, l'échelle démontée peut alors être placée face à celle qui est conservée, permettant ainsi l'accès au dôme central depuis chacun des deux flancs latéraux de la bonde; bien évidemment, dans ce cas, la bonde devra alors être peinte en gris (sans omettre la bande centrale noire, englobant à la fois les échelles d'accès et le dôme central de remplissage); de plus, un nouvel emblème SHELL devra être confectionné et placé à droite des flancs latéraux de la bonde. Fort de ces arguments et suite à la consultation de l'Internet au sujet des wagons-citernes SHELL qui ont circulé sur le réseau allemand, ceci dans le but de quelque peu "internationaliser" mon réseau, j'ai donc finalement décidé d'immatriculer ce véhicule auprès de la Deutsche Bundesbahn (DB), car de tels wagons-citernes à quatre essieux et munis de deux dômes de remplissage, ont jadis réellement existé chez notre voisin du Nord. Bien évidemment, ces wagons-citernes auront, en son temps, inévitablement roulé sur le réseau suisse, du moins jusqu'à Bâle Petit-Huningue (Basel Klein-Huniger-Hafen), où se situent de très importantes réserves nationales de carburant de toutes marques.
Ainsi, pour que mon wagon-citerne SHELL soit compatible avec le matériel roulant de mon réseau, voici la façon dont j'ai procédé, pour le rendre le plus acceptable possible:
- En possession d'un châssis de wagon marchandises à deux essieux de la marque MERKUR, j'ai démonté les escaliers d'accès à la plateforme ouverte, retiré les deux crochets d'attelage, les deux essieux, ainsi que les deux paires de tampons frontaux, dont une paire de ceux-ci maintenaient également la rambarde de la plateforme; le châssis de ce wagon étant légèrement plus étroit que celui du wagon-citerne HAG, j'ai dû sectionner en deux parties égales la barre reliant la paire des escaliers d'accès à la plateforme, puis recoller ces deux parties sur la plateforme du wagon HAG; l'espace laissé entre celles-ci a été comblé par un carton aux dimensions adéquates, puis le tout peint en noir. Afin que le bogie, situé du côté de la plateforme ouverte, puisse toujours pivoter librement, seuls des escaliers relativement étroits peuvent être ajoutés
- Redressement à la pince plate de certaines parties déformées et retouches de peinture noire aux différents endroits ayant quelque peu souffert du poids des ans; par contre, la bonde jaune demeure dans son magnifique état de conservation
- Peinture en noir des deux imitations des dômes de remplissage, embellissant ainsi substantiellement l'aspect général du wagon
- Pose de deux barreaux verticaux à l'intérieur de la rambarde de la plateforme ouverte, en utilisant de simples feuilles de carton d'un millimètre d'épaisseur, de 3 mm. de largeur et de 22 mm. de longueur, à la fois collées en haut contre l'intérieur de la rambarde et en bas contre l'extérieur du plancher de la plateforme; une fois ces barreaux parfaitement collés, peinture de ceux-ci en noir
- Pose d'une colonne avec manivelle de frein BUCO; la colonne a été recouverte d'une gaine en plastique issue d'un fil électrique gris, gaine finalement peinte en noir; ce gainage a été nécessaire, de façon à ce que l'ensemble puisse être efficacement collé, à la fois à l'intérieur contre la partie supérieure de la rambarde et au pied de celle-ci sur le plancher de la plateforme
- Fabrication et pose par collage contre les longerons du châssis des plaques d'immatriculation DB (à gauche de chacun des deux flancs latéraux) et de celles indiquant la raison sociale avec son lieu d'attache (à droite de chacun des deux flancs latéraux); ces plaques sont en carton d'un millimètre d'épaisseur, sur lesquelles sont collées les feuilles blanches imprimées
Ainsi amélioré, ce wagon est terminé.
Désormais un magnifique wagon allemand réalisé de manière hyper réaliste
Améliorations apportées à mes wagons-citernes ESSO d’ERNO et SHELL de FLEISCHMANN:
Wagon-citerne ERNO : Par suite du très mauvais état général de la peinture du châssis et de la bonde, ainsi que de l'effacement partiel des inscriptions techniques (aspect digne d'un wagon abandonné et totalement défraîchi au fond d'un vieux cul-de-sac envahi par les ronces et les herbes folles), ce wagon a entièrement été repeint en gris-argent avec bande noire centrale, alors que les inscriptions ont été renouvelées dans le parfait style d'origine, ceci grâce à mon ordinateur. Deux escaliers d'extrémité BUCO, nécessaires à l'accès à la plateforme avec vigie de garde-freins, ont été ajoutés. La vigie originale a été munie d'un « nez » central de confection personnelle, conformément à la position de la fenêtre frontale, ainsi que d'une simple tige verticale peinte en noir (sensée reproduire la colonne du frein à main). Ensuite, l'emblème ESSO traditionnel de forme ovale, a été fixé sur la barrière de sécurité de la passerelle supérieure centrale d'accès à l'orifice de remplissage de la bonde. Finalement, la vigie originale de ce wagon a été retirée et remplacée par celle confectionnée par mes propres soins, qui représente une vigie CFF classique à une seule fenêtre.
Suite à de multiples modifications, voici enfin l’aspect définitif de ce wagon-citerne ERNO, muni d’une authentique vigie de garde-freins CFF de style classique. En outre, un signal de queue fonctionnel a été ajouté; il est visible à gauche, à côté du tampon
Wagons-citernes « GFN » FLEISCHMANN de la marque SHELL (deux exemplaires avec bonde de couleur jaune) :
En possession de deux wagons DB SHELL de FLEISCHMANN, j’ai procédé à leur amélioration; de ce fait, grâce à l'Internet, il m'a été possible de réaliser des plaques allemandes conformes mais distinctes pour chacun des deux wagons, plaques imprimées sur papier satiné de 100 gr/m2 et recouvrant les plaques originales. Ensuite, j’ai procédé à l’adjonction de deux escaliers d'extrémité BUCO, nécessaires à l'accès à la plateforme avec vigie de garde-freins, ainsi qu’à la confection d'une simple tige verticale peinte en noir (sensée reproduire la colonne du frein à main), reliant la partie inférieure du « nez » de la vigie à la partie supérieure du châssis. Une rambarde de sécurité a été ajoutée en bordure de la plateforme centrale supérieure d'accès à l'orifice de remplissage de la bonde.
Voici ci-dessous, le deux wagons FLEISCHMANN améliorés et réunis pour l’occasion, rattachés tous deux à Hambourg et arborant désormais bien évidemment des inscriptions allemandes conformes à la réalité avec, de gauche à droite, le numéro 591250 pour le premier wagon, alors que le deuxième wagon porte le numéro 582670. Cette adjonction de plaques d'immatriculation et de raison sociale absolument réalistes a été rendue nécessaire, afin que ces deux wagons s'accordent avec les wagons de marchandises BUCO, ERNO et HAG de ma collection.