Une locomotive Tinplate 0 hors normes
Aux alentours du 20 mars 2025, mon épouse Suzanne a découvert sur Internet, que la locomotive des CFF Re 4/4 I 10009 (ex Re 4/4 409) est rentrée d’Allemagne, où elle avait été louée à une association, et a été remise en parfait état de marche par l’Association Pacific 01 202 (“Verein Pacific 01 202”), sise à Lyss, locomotive arborant sa nouvelle robe bleu-foncé (couleur plus ou moins semblable à celle de la Re 4/4 409 d’origine entre 1957 et 1959). Cette locomotive fait partie de la première série de ce type de machines, produites entre 1946 et 1948 et portant les numéros 401 à 426, renumérotées 10001 à 10026 entre la fin des années 1950 et le début des années 1960.
Cette splendide couleur bleu-foncé a complètement séduit mon épouse, qui m’a suggéré de réaliser une locomotive électrique Tinplate 0 avec la même tinte. Pour ce faire, j’avais le choix entre une deuxième locomotive HAG 1101 et une troisième locomotive BUCO, mais cette fois du type 304 (disposition des essieux en 1-B-1 ou 2/4 en lieu et place du type 314 - avec même disposition des essieux -, ainsi que présence d’une paire de pantographes fonctionnels reliés par la ligne de toiture, devenue ainsi une 304 L); finalement, mon choix s’est porté sur une locomotive BUCO, dont la caisse est ainsi esthétiquement modifiée, par l’application sur ses parois frontales d’une imitation de la porte d’intercommunication, de ses mains courantes horizontales et de sa passerelle rabattable centrale, attributs typiques des Re 4/4; au niveau des parois latérales, des feuilles préalablement imprimées sont appliquées et représentent, sur un côté, les seules quatre fenêtres latérales supérieures et, sur l’autre côté, les quatre persiennes d’aération inférieures, surmontées des quatre fenêtres supérieures. Bien évidemment, par chance, j’ai trouvé un tel modèle de locomotive 304 BUCO à un prix attractif auprès de mon ami ferrovipathe fribourgeois, modèle en parfait général d’origine, techniquement contrôlé, mais dont la peinture sera remplacée par une teinte bleu-foncé. Sitôt arrivé à domicile, j’ai procédé aux essais techniques, afin de déterminer la qualité du fonctionnement de cette locomotive. Un contrôle du graissage des divers paliers des pièces tournantes, ainsi que des balais, des divers contacts électriques et des feux frontaux fonctionnels sur la face “avant”, font que ce modèle est en parfait état de marche.
De surcroît à mon avis strictement personnel, de par l’élégance de leur proportions raccourcies au style Tinplate 0, les locomotives électriques BUCO 304 et 314, ainsi que HAG 1101 demeurent les plus beaux modèles de locomotives électriques suisses des années 1940-1950, qui ont ainsi été produits également en Suisse de 1949 à 1957.
En 1957, durant l’année de mes dix ans, je me suis rendu à la gare de St-Triphon et quelle ne fut pas ma surprise en voyant passer devant moi un train rapide léger se dirigeant sur Lausanne, tracté par cette fameuse 409 à la couleur bleue. Mon admiration de cette locomotive fut telle, que je fut carrément bouleversé, voire tétanisé et donc muet d’adoration. Durant mon enfance, ce fut donc bel et bien les Re 4/4 de la première série que j’admirais particulièrement, notamment en raison de ces légendaires portes frontales, qui leur conféraient un “visage” à nul autre pareil. Ainsi, grâce aux souhaits de mon épouse, j’ai donc réalisé, frontalement et latéralement, une sorte de 409 avec une locomotive BUCO du type 304 L; de ce fait, lorsque je la contemple, munie de ses nouveaux chasse-corps correspondant désormais au style de ceux des Re 4/4, je ressens pleinement la présence de la 409 de mes jeunes années. De surcroît, bien que la machine BUCO 304 L de couleur verte soit sensée représenter les locomotives électriques CFF Ae 4/6 pour la Ligne du Saint-Gothard, ce sont surtout les faces frontales et latérales modifiées qui concrétisent la Re 4/4 de la première série 401 à 426. Par contre, la disposition des essieux en 1-B-1 d’origine a dû être maintenue, toutefois en appliquant la teinte gris-clair sur les corps de roues. En résumé, ma locomotive 304 L arbore carrément une caisse complète de cette légendaire Re 4/4 409.
Transformation de la locomotive BUCO 304 L en Re 4/4 CFF 409 de longueur raccourcie:
Introduction:
En consultant l’Internet, sous le titre “Gepäcktriebwagen SBB RFe 4/4 601 - 603” (prototypes, datant de 1940, des Re 4/4 de la première série 401 à 426 produites entre 1946 et 1948 et renumérotées 10001 à 10026 entre la fin des années 1950 et le début des années 1960), je me suis rendu compte que les locomotives BUCO 304 L pouvaient également être transformées en RFe 4/4 par application de parois frontales quasi semblables et de feuilles imprimées reproduisant les parois latérales de ce fourgon-moteur; à ce sujet, les modèles BUCO 304 L sont surtout parfaits pour la réalisation des caisses des deux types de véhicules-moteurs CFF cités ci-dessus; cependant, moyennant quelques infimes adaptations, les locomotives CFF Re 4/4 de la série 427 à 450, non munies des portes frontales, peuvent également être réalisées, ceci grâce à la parfaite forme arrondie des parois frontales; par contre, pour ce dernier type de locomotive, seule une 304 L non munie des prises de courant pour l’éclairage des voitures voyageurs, demeure compatible; cette particularité s’applique également pour réaliser les locomotives Diesel Am 4/4 1001 et 1002, renommées et renumérotées Bm 4/4 18451 et 18452. Finalement, la caisse des locomotives BUCO 304 L peut également convenir pour réaliser l’automotrice BFe 4/4 No 5 de la Compagnie privée Martigny - Orsières.
En étudiant la programmation des divers travaux de transformation à effectuer, afin que cette fameuse 304 L de BUCO devienne ma Re 4/4 CFF No 409, je me suis rendu compte, qu’avec ce modèle, je me suis lancé le défi le plus important jusqu’à ce jour en matière d’amélioration de matériel roulant Tinplate 0, ceci du fait du grand nombre d’opérations à chronologiquement réaliser, jusqu’à ce que ce splendide modèle soit terminé, ceci bien évidemment tout en respectant scrupuleusement le style Tinplate 0, en veillant notamment à ne pas reproduire des détails qui pourraient altérer l’identité BUCO originale du modèle (par exemple application complémentaire de boyaux frontaux et/ou de sabots de freins).
Ordre chronologique des opérations effectuées:
- Le toit de la locomotive, muni de sa paire de pantographes, a été éloigné par simple déclipsage.
- Les pantographes HAG de cette 304 ont été remplacés par le montage des pantographes modèles BUCO, prélevés sur ma locomotive 1101 HAG; les pantographes HAG ont finalement été à nouveau montés sur ma locomotive HAG; ainsi, tout est rentré dans l’ordre.
- Sur le nouveau toit en réserve, les deux nouveaux pantographes fonctionnels de BUCO, la ligne de toiture préalablement confectionnée et peinte en rouge, ainsi que les deux isolateurs y relatifs et peints en vert ont été fixés; l’ancien toit d’origine de cette machine devient ainsi le toit de réserve.
- Les mains courantes frontales verticales d’origine ont été supprimées; les orifices inférieurs de fixation ont servi pour le montage ultérieur des mains courantes frontales horizontales et recourbées extérieurement à 90 degrés à leurs extrémités, conformément à celles en usage sur les fourgons automoteurs prototypes CFF du type RFe 4/4 601 à 603, les locomotives CFF du type Re 4/4 de la première série 401 à 426, ainsi que les automotrices CFF du type BFe 4/4, série 841 à 871. Conformément à la pratique en vigueur sur les locomotives électriques CFF “de ligne”, progressivement dès le milieu des années 1950, les mains courantes et les échelles d’accès aux cabines de conduite, côté “mécanicien”, ont été supprimées, soit à gauche dans le cas des véhicules-moteurs Ae 4/6, RFe 4/4, Re 4/4 et suivants jusqu’aux Re 6/6.
- De la base du toit à la base inférieure des traverses frontales porte-tampons, les parois frontales ont été peintes en bleu-foncé; cette teinte est également appliquée jusqu’aux portes d’accès des cabines de conduite; par contre, les tampons conservent leur aspect en aluminium naturel.
- Une fois la peinture des parois frontales parfaitement sèche, la peinture jaune a été appliquée sur les mains courantes verticales; préalablement, à cette application de peinture, les mains courantes en fil d’acier ont été passées à la toile d’émeri fine, de façon à ce que cette peinture jaune s’accroche bien.
- Mise en place par collage du carton de 0,5 mm. d’épaisseur de la paroi frontale centrale “avant” et préalablement peinte en bleu-foncé, paroi qui comprend la partie débordante sur le toit, la petite fenêtre de l’imitation de la porte centrale de la cabine de conduite, les mains courantes horizontales et recourbées à 90 degrés aux extrémités, le numéro 409, ainsi que la passerelle frontale rabattable d’intercommunication en laiton de 2/10ème de mm. d’épaisseur, collée en position relevée, et donc visible.
- Même application avec la paroi frontale “arrière”; cette paroi “arrière” n’est par contre pas munie de feux frontaux fonctionnels, mais équipée de simples pastilles en aluminium, dont celle de droite a été peinte en rouge pour concrétiser le signal de queue, visible lorsque cette locomotive circule haut-le-pied; cette pastille rouge a en outre été surmontée d’une cible de queue “de jour” conforme au Règlement suisse des Signaux du 1er mai 1947.
- Pose de cartons de 0,25 et 0,5 mm. d’épaisseur sur toutes les parties “creuses” des parois latérales, séparées par les imitations en relief des divers couvre-joints horizontaux et verticaux (nervurage), ainsi que des imitations des persiennes supérieures d’aération et des fenêtres originales de la salle des machines.
- Pose par collage des feuilles préalablement imprimées sur papier satiné de 120 gr/m2 en bleu-foncé sur les parois latérales.
- Fabrication des imitations des caisses à outils et pose par collage de celles-ci sous le châssis de la caisse, au centre des parois latérales, entre les deux essieux moteurs.
- Peinture en gris-clair des corps de roues motrices et porteuses.
- Peinture en gris-clair des nouveaux chasse-corps au style “Re 4/4” et préalablement confectionnés en laiton puis, après séchage, application de ceux-ci par collage contre les chasse-corps originaux BUCO.
- A titre d’essai, impression des feuilles d’après un bogie artisanal pour voitures voyageurs BUCO, représentant les imitations des flasques d’un bogie de Re 4/4, puis collage de ces feuilles sur un carton de 0,5 mm. d’épaisseur; ensuite, collage de ces cartons sur le châssis des bogies porteurs, de façon à reproduire les deux “faux bogies” se déplaçant latéralement de la même façon que sur les locomotives MAERKLIN HO Re 4/4 427 (désignation en catalogue “RES-” et “RET 800”, devenues “3014”), ainsi que sur les modèles en Tinplate 0 des modèles de la locomotive SNCF BB 8101 de la marque JEP. Cependant, en raison des courbes de 37,5 cm de rayon pour les entrées et les sorties de la gare, cet essai n’a pas été concluant; l’installation de ces imitations de bogies n’est en effet compatible que pour le franchissement de courbes n’étant pas inférieures à 70 cm de rayon
- Afin que les diverses feuilles préalablement imprimées demeurent parfaitement protégées, elles sont toutes vaporisées au vernis transparent avant montage définitif.
- Enfin, une fiche femelle extérieure et son câble unipolaire sont couplés au câble principal d’alimentation électrique, fiche placée tout à droite de l’échancrure frontale pour le déplacement latéral du crochet d’attelage “arrière”.
- A titre d’ultime opération, les plaques de dépôt “LAUSANNE” ont été apposées en bas de caisse, sur les côtés droits des parois latérales, juste avant les échelles d’accès aux cabines de conduite; en effet, les Re 4/4 409 à 412 ont été attribuées à l’Inspection de Dépôt de Lausanne entre 1957 et 1959, soit exactement durant la “période bleue” de la 409.
- La locomotive 409 en version Tinplate 0, qui à ma connaissance est unique en son genre dans cet aspect, est terminée et peut dés lors prendre son service sur mon modeste réseau.
Photographies de l’avancement des divers travaux cités ci-dessus:
Remise par mon ami ferrovipathe fribourgeois, voici la locomotive BUCO 304 dans son aspect original, mis à part les pantographes du type HAG
La caisse est prête à recevoir les portes frontales centrales typiques des Re 4/4, la nouvelle peinture bleue sur les parois frontales, ainsi que les feuilles imprimées sur les parois latérales, apposées sur les parties “creuses”, recouvertes de cartons de 0,25 et 0,5 mm. d’épaisseur. En outre, le nouveau toit est muni de ses pantographes fonctionnels et de sa ligne de toiture, les mains courantes verticales du côté gauche et les marche-pieds d’accès aux cabines de conduite ont été supprimés, alors que les roues motrices et porteuses ont reçu leur couleur grise
Et voici mon modèle BUCO 304 L, dont la caisse est habillée de sa nouvelle robe en bleu-foncé et qui est désormais “sublimée” en locomotive CFF selon les critères de la Re 4/4 409; par contre la disposition des essieux, toutefois avec corps de roues peints en gris-clair, a été maintenue à l’état d’origine. J’ai en outre correctement appliqué la forme des chasse-corps, ainsi que l’utilisation de la couleur gris-clair aux endroits mentionnés selon les photographies suivant cet article.
Cette splendide machine, dont les proportions (longueur/largeur/hauteur) et l’esthétique générale s’harmonisent fort bien à celles d’une locomotive CFF Re 4/4 aux dimensions toutefois raccourcies du Tinplate 0, peut ainsi être désormais accouplée à des voitures voyageurs suisses et internationales BUCO du type “lourd” à quatre essieux, d’une longueur hors tampons de 29 cm, ou à des voitures légères CFF HAG à quatre essieux, dont la longueur hors tampons atteint 33 cm. Dans la réalité, ces voitures légères atteignaient une longueur hors tampons de 22,70 m, soit 1,5 fois la longueur hors tampons des locomotives Re 4/4 d’une longueur hors tampons de 14,70; cette photographie représente la paroi latérale munie des seules fenêtres supérieures, des mains courantes désormais de couleur jaune, de la petite caisse centrale au bas de la paroi, ainsi que de la plaque de dépôt en bas à droite; cette paroi latérale a ét reprise d’une photographie d’un modèle MAERKLIN HO de la 409
Et voici, bien visible, l’aspect de la paroi frontale adverse, équipée des persiennes inférieures pour l’aération de la salle des machines, les mains courantes désormais de couleur jaune, la petite caisse centrale au bas de la paroi, ainsi que la plaque de dépôt en bas à droite; les persiennes ont été reprises d’une photographie d’un modèle HAG HO de la 409, ceci en raison du fait que les persiennes d’aération de MAERKLIN ont été peintes par erreur en gris-argent
Gros plan sur cette magnifique face frontale “avant”, avec son emblématique chasse-corps et ses légendaires mains courantes horizontales recourbées aux extrémités à 90 degrés; cette vision me permet ainsi, près de septante ans plus tard, de ressusciter et donc de me faire revivre toutes les profondes émotions, que j’ai ressenties en cette fort lointaine année 1957, alors que je n’étais qu’un enfant de dix ans; sur cette face frontale “avant” apparaît la porte frontale et son cadre débordant sur le toit, les mains courantes horizontales centrales, le numéro 409, la passerelle rabattable d’intercommunication avec le train (ici en position relevée), la paire de feux frontaux fonctionnels, ainsi que le nouveau chasse-corps de chaque bogie
Face frontale “arrière” munie des mêmes attributs que la face frontale “avant”; cependant, de haut en bas apparaissent en outre le bouton fixé sur la tige horizontale de commande de l’inverseur de marche à commande manuelle ou semi-automatique par interruption du courant, la paire de feux frontaux factices avec feu rouge à droite peint et surmonté de la cible rouge et blanche (autorisant ainsi la circulation haut-le-pied en pleine voie) et enfin en bas à droite de l’échancrure centrale, permettant le débattement du crochet d’attelage, la prise d’éclairage unipolaire pour les voitures voyageurs (ajoutée par mes soins et destinée à l’éclairage des voitures voyageurs, cette locomotive BUCO n’ayant pas encore été munie d’origine des prises d’éclairage)
Photographies des véhicules-moteurs CFF RFe 4/4 601-603, Re 4/4 401-426, Re 4/4 427-450, CFe/BFe 4/4 841-871, l’automotrice de la Compagnie privée à voie métrique AOMC du type BFeh 4/4 No 13 de la série 11 à 14, ainsi que l’automotrice BFe 4/4 No 5 de la Compagnie privée à voie normale du MO:
En 1940, les CFF mirent en service les fourgons-moteurs prototypes du type RFe 4/4 No 601 à 603 d’une puissance de 1’240 CV (moitié de la puissance des futures Re 4/4 fournissant 2480 CV pour la première série, alors que, pour la deuxième série la puissance est augmentée de 40 CV, soit à 2’520 CV); ces véhicules-moteurs furent fort justement les prototypes des locomotives suivantes Re 4/4, série 401 à 426; les faces-frontales, ainsi que les chasse-corps sont parfaitement représentatifs de la future première série des Re 4/4
En gare du Bouveret, voici la locomotive Re 4/4 I de CFF-Historic, fort heureusement à nouveau munie de ses persiennes originales d’aération sur une des deux parois latérales; par contre, la renumérotation 10001 (ex 401 datant de 1946) a été maintenue; en ce qui me concerne personnellement, j’aurai préféré que les numéros frontaux et latéraux “401” soient à nouveau installés
A ma connaissance, probablement la seule photographie complète en “trois-quarts avant” de cette splendide Re 4/4 409, prise par Feu Peter Willen le 30 mai 1958, en provenance de la Suisse allemande à destination de Lausanne ou de Genève et passant à Bern-Weiermannshaus; par contre, la photographie présente ici la paroi latérale opposée par rapport à celle de l’image précédente. Cette locomotive n’est déjà désormais munie plus que d’une seule paire de mains courantes verticales peintes en jaune par paroi latérale, mains courantes montées sur le côté droit pour l’accès aux cabines de conduite, donc sur le côté opposé à celui du “mécanicien”
Tentative de reconstitution sur mon réseau de la photographie précédente; par contre, le train est formé de mes trois voitures internationales sublimées de BUCO, soit DSG, CIWL et RHEINGOLD
Voici la Re 4/4 I 10044 (ex 444) de la deuxième série ex 427 - 450 de CFF-Historic, produite de 1949 à 1951. Une deuxième Re 4/4 d’aspect semblable a également été sauvée; il s’agit de la 10039. En outre, habillée de ses couleurs TEE “vanille/fraise”, la 10034, splendidement restaurée, figure également à l’inventaire des locomotives électriques historiques des CFF en parfait état de marche
L’automotrice CFe 4/4 (devenue BFe 4/4 dès 1956, puis BDe 4/4 après coup) dans son aspect d’origine de 1952 à 1955, avec ses faces frontales du même style que de celui des RFe 4/4 et Re 4/4; quant ses chasse-corps, ils sont encore également parfaitement semblables à ceux de ces deux autres véhicules-moteurs cités ci-dessus. La puissance unihoraire de cette automotrice s’élève à 1’600 CV
Une autre photographie de cette 409, prise par Feu Werner Reber; par contre, un nettoyage de la caisse s’impose
En gare de Loèche en 1959. Bien que les Re 4/4 CFF aient été prioritairement conçues pour la traction des trains directs légers intervilles du pays, elles furent également parfois utilisées pour la traction de trains internationaux, notamment entre Vallorbe et Domodossola et vice-versa, toutefois avec une locomotive de renfort en tête (généralement une Ae 4/7) sur les fortes rampes entre Lausanne et Vallorbe et entre Domodossola et Brigue; ici, il s’agit d’une Re 4/4 de la première série, reconnaissable à la présence des persiennes inférieures d’aération
En provenance de Monthey à destination d’Aigle, arrivée à Villy (hameau du domicile de l’auteur de cette publication) de l’automotrice à voie métrique AOMC BFeh 4/4 No 13, il y a de cela bien des années (plus de 50 ans !); le chasse-corps, au style “Re 4/4 CFF”, est muni de son échancrure centrale pour le passage de la crémaillère originale Strub à une rangée de dents entre Monthey et Champéry, attribut légèrement visible. En outre, l’aspect des bogies de cette série d’automotrices était également très proche de celui de ces mêmes Re 4/4. La puissance de ces quatre automotrices s’élevait à 525 CV par machine
L’automotrice MO BFe 4/4 No 5; comme il est aisé de la constater, les faces frontales sont quasi identiques à celles d’une locomotive BUCO 304 L